En remontant vers le Nord

C'est en regardant le calendrier et la carte de l'Argentine, en calculant le nombre d'heures de bus pour nous rendre jusqu'à Santiago et en voyant le peu de jours qu'il nous reste, que l'idée de prendre un vol intérieur nous est venue.
Dans les derniers jours, il y avait trop à voir, donc nous nous sommes attardés (avec raison) dans les plus beaux paysages qui soient. Optimistes, nous pensions même avoir le temps d'aller faire un saut à Bariloche, haut lieu touristique des Argentins, jusqu'à ce que nous voyons le coût du billet. Très populaire Bariloche...
Nous choisissons une option qui nous fera gagner du temps et une destination moins dispendieuse. Nous prenons un vol vers notre ville coup de coeur : Buenos Aires. Cela nous permettra de couvrir une plus longue distance et revoir l'espace de vingt-quatre heures cette ville fascinante.
De là, il ne restera qu'à prendre un bus vers Mendoza pour y passer quelques jours avant de nous diriger vers Santiago. Le compte à rebours est commencé, plus que dix jours de voyage. Il faut déguédiner, et vite à part ça!

Poussières lumineuses

Mille-feuille désertique

La route 40 avec Sacha

En revenant de El Chalten vers El Calafate, nous avons pris sur le pouce un touriste allemand. Sa physionomie nous rappelait celle de notre ami Tonton. Sacha nous a dit qu'il était entraîneur de tennis et avait comme but de se rendre en Antarctique. Cherchant la façon la moins onéreuse possible pour y arriver, il dormait dans les bus ou dehors, de sorte qu'il n'avait pas vu un lit depuis dix jours. Puisque Sacha faisait un peu de photo, il a profité de la présence de François pour lui poser mille et une questions techniques durant le trajet. Je me suis presque endormie, le nez dans mon foulard...

Montagnes à l'est d'El Chalten