samedi 13 février 2010

Autour d'El Calafate

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vendredi 12 février 2010

Glacier Perito Moreno

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J'ai la mémoire en forme de gruyère. Ceux qui me connaissent le savent. Terrible. Ce qui restera l'un de mes plus beaux souvenirs de ce voyage (à vie donc), le glacier Perito Moreno, est imprimé dans mon cerveau à vie, mais de l'avant et de l'après de cette journée où nous y sommes allés, il ne reste que deux immenses trous. En relisant le texte que j'avais préparé, François m'a dit que j'étais toute mêlée, ça m'a un peu inquiétée.
- Pourquoi tu dis que je suis mêlée ?
- Ce n'est pas Puerto Natales, c'est El Calafate.
- Ce n'est pas si grave. Faut juste changer le nom de la ville alors ?
- On a aussi fait 7 heures de bus entre Puerto Natales et El Calafate.
- Ouais, pis ?
- ...
- ...

Entre vous et moi, je m'en sacre un peu du nom des villes et d'avoir fait 7 heures de bus pour me rendre à El Calafate. Le glacier Perito Moreno est tout ce qui m'importe. La mémoire est une sorte de mécanisme de triage où l'important est séparé du superflu, mais malheureusement notre superflu n'est pas toujours celui de l'Autre... Maintenant, laissez-moi vous raconter ce que j'ai vu et vous pourrez aller voir tous les détails techniques sur Wikipedia.

À El Calafate, afin d'éviter les visites guidées et autres sorties de groupe, nous avons loué une voiture. Une formule qui nous laisse plus de liberté pour nos allées et venues et qui nous ressemble davantage. Plus important encore, cela permet à François d'arrêter la voiture à sa guise pour faire autant de photos qu'il le souhaite. On dirait qu'il veut ramener chaque instant de ce voyage dans sa caméra (je le soupçonne de gruyère lui aussi). René et moi avons l'habitude de ces nombreux arrêts. Quand la voiture s'immobilise, c'est le signal. Souvent René, question de passer son fou, en profite pour partir à la course on ne sait où et revenir trois minutes plus tard, tandis que je jette un coup d'oeil par ma fenêtre ouverte et lis quelques pages d'un roman de Benaquista qui me plonge dans un autre univers comme si c'était nécessaire. Ou encore, voyant que François fait un panoramique nous incluant, nous prenons la meilleure pause possible sans même nous en parler, ce qui nous fait bien rigoler. René et moi sommes devenus de redoutables chiens de Pavlov. Ainsi, l'attente est trompée.
C'est donc en voiture que nous nous rendons à 80 km de El Calafate, dans le parc des Glaciers, voir «The» glacier. Le Perito Moreno est là, tellement là d'ailleurs qu'il efface tout le reste de la journée. Massif, majestueux, immense (5 km de façade, 60 m de haut, 30 km de long) et il avance (oui, oui, jusqu'à 2 m par jour!!), c'est dire qu'on l'entend aussi. D'autant plus que la passerelle d'observation est vraiment très proche du glacier. C'est tout simplement fabuleux. Ça dépasse l'entendement. Je n'ai jamais rien vu de tel. René et moi avons eu beaucoup de chance, car nous étions placés directement devant l'endroit où un énorme morceau du glacier s'est détaché avec fracas. Plusieurs visiteurs ont spontanément applaudi tant ce moment était spectaculaire.
On dirait que depuis le début de ce voyage, nous ne cessons d'être de plus en plus impressionnés par ce que nous voyons. J'ai eu le sourire aux lèvres pendant toute la durée de notre visite du Perito Moreno. Je l'ai encore d'ailleurs en regardant les photos de François.

mercredi 10 février 2010

La vie en rose

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mardi 9 février 2010

lundi 8 février 2010

Torres del Paine (jour 2)

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Deuxième et dernier jour pour visiter le parc Torres del Paine. La première chose que je songe à faire au lever du lit est évidemment de regarder par la fenêtre. Tout juste quelques petits nuages ici et là. Ouf! Nous devrions être plus chanceux qu'hier. Nous reprenons la même route et François s'arrête pour capturer le paysage, soleil en prime. Un guanaco à la fourrure virevoltant au vent nous fait de l'oeil de biche.

Nous sommes à nouveau impressionnés en apercevant les tours, surtout que nous les voyons!-Nous avons appris hier soir en soupant dans une pizzeria fort conviviale où l'on mange tous à la même longue table, qu'il est très rare que les trois tours ne soient pas cachées par les nuages. Et une randonnée de cinq jours dans le Torres del Paine est loin d'être une garantie pour les voir. Mais aujourd'hui elles sont là nos tours et nous contemplons à souhait cette spectaculaire formation géologique qui, nous dit-on, ne fait pas partie de la cordillère des Andes. N'étant pas spécialiste de la chose, je vous renvoie à Wikipédia si vous voulez en apprendre davantage.

Au loin, les sommets enneigés et le glacier del Francès sont tout simplement majestueux. Le ciel trop grand nous fait anticiper toutes sortes de températures, mais oublions cela, nous nous considérons très chanceux d'avoir un ciel bleu pour le moment dans ce pays de vents à la météo si changeante. Quand nous voyons un photogénique pont de métal, nous en profitons pour faire une petite séance de photos et se dégourdir les jambes. Les nuages nous paraissent irréels. Un peu plus loin, nous trouvons un endroit perdu sur une colline et nous mettons à l'abri du vent derrière une roche pour faire un pique-nique. En admirant le paysage, nous savourons nos sandwichs et notre chance.

C'est avec un plaisir renouvelé que nous reprenons notre petit sentier de la veille. Mais cette fois, nous prenons tout le temps qu'il faut pour apprécier la chute de «leche glaciar» dont je me tenais loin hier de peur que le vent m'y précipite. Nous nous rendons jusqu'au bout de ce sentier en boucle pour découvrir tout ce que le brouillard dissimulait vingt-quatre heures auparavant. Les mots me manquent pour vous décrire la splendeur de l'endroit, alors je laisse François vous la montrer en images.

Guanaco suite

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