samedi 13 mars 2010

Musée et café Tortellini

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Depuis décembre, dès notre arrivée à Buenos Aires, René nous achalle pour aller au café qu'il nomme «Tortellini» (prononcez Tortoni, vous ferez moins rire de vous). Nous avons bien tenté de nous y rendre à quelques reprises, mais l'établissement est résolument fréquenté par des hordes de touristes et puisque faire la file n'est pas notre fort...

Mais nous revoici donc dans cette ville fantastique où François était persuadé ne plus jamais avoir la chance de remettre les pieds et moi, certaine du contraire. Ben, nous y sommes à nouveau à Buenos Aires et pas mal plus vite que je ne l'aurais cru. Na!
François et René trépignent de bonheur. Je leur demande ce qu'ils n'ont pas eu le temps de voir lors de notre premier séjour. Bien entendu, René répond le café «Tortellini», moi, le musée des arts décoratifs et François dit qu'il a encore tant de choses à photographier dans cette ville...
Nous allons donc nous séparer pour cette unique et précieuse journée. René et moi prendrons le bus jusqu'au musée décoratif et irons ensuite au café Tortoni, tandis que le photographe partira de son côté se balader à vélo et à son gré.

François qui avait été initié par un Portenos sur le complexe, mais efficace, système d'autobus nous a à son tour indiqué la marche à suivre. Après être monté dans le bon bus, il faut dire au chauffeur où nous allons. C'est alors que celui-ci détermine un montant qu'il pitonne sur une machine et que nous devons payer à une autre machine située juste derrière lui. Ça ne coûte presque rien, mais il faut connaître cette procédure un peu lourde.

René et moi avions été intrigués par la magnifique architecture française du musée des Arts décoratifs. Si la visite de cet ancien hôtel particulier dessiné par un architecte français au début du XXe siècle nous a plu - un architecte qui aura dessiné six importants projets en Argentine sans jamais y mettre les pieds!! - on ne peut en dire autant de la collection d'objets d'art qui s'y trouve.
Josefina de Alvear et Matias Errazuriz Ortuzar avaient fait construire cette maison au début du XXe siècle et l'ont remplie d'une foule d'antiquités collectionnées au fil de leurs voyages et de leurs années de résidence à Paris. À leur décès, la maison fût léguée à la ville à la condition de conserver l'endroit et la collection dans leur intégrité.
Je ne suis pas certaine du résultat et du bon goût des anciens propriétaires...

Nous avons par ailleurs apprécié l'exposition d'affiches du designer allemand Pierre Mendell au sous-sol. Disons que c'était un heureux hasard pour moi. Un sens de l'économie assez exceptionnel dans ses concepts graphiques. Une communication visuelle épurée particulièrement efficace.

Sur le chemin du retour, puisqu'il n'y avait pas de file d'attente, nous sommes arrêtés boire un café et partager une glace au fameux café Tortoni. Enfin ! Hum... c'est juste, joli décor. (René a le flair pour trouver ce genre d'endroit au charme suranné comme il dit si bien.) Ce sont les intellectuels et les artistes qui s'y retrouvaient au siècle dernier qui ont fait la renommée de ce café.
Nous étions en pleine dégustation de notre délicieuse glace lorsque François est apparu comme par magie. Comme si nous ne nous étions pas vus depuis des semaines, nous étions tout contents de nous retrouver ensemble à nouveau et de poser pour la postérité.

vendredi 12 mars 2010

jeudi 11 mars 2010

mercredi 10 mars 2010

L'Opéra

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mardi 9 mars 2010

Farmacia de la Estrella

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Fondée en 1834, ce fût la première pharmacie à Buenos Aires.

Au plafond une oeuvre montrant le triomphe de la pharmacopée contre la maladie!

lundi 8 mars 2010

Monument à Manuel Dorrego

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dimanche 7 mars 2010

Hotel Bolivar

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René qui est un homme avisé, adorant visiter les hôtels en avait remarqué un avant notre départ de Buenos Aires situé sur la même rue que notre magnifique appartement. C'est un hôtel qui me plaît vraiment beaucoup, un peu déglingué mais avec beaucoup de cachet. Nous sommes aux anges en ouvrant les grandes portes-fenêtres de notre balcon de fer forgé qui donne sur la rue Bolivar. Les plafonds, comme dans notre ancien appartement, sont d'une hauteur étonnante. Nous revoilà revenus chez nous.