samedi 19 décembre 2009

Cimetière Recoleta

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Après être allé nourrir les nombreux moustiques du parc dans Porto Madero et avoir admiré la ville vue de la mer, nous nous sommes dirigés vers ce qui est devenu pour moi depuis hier le plus beau cimetière au monde, soit le cimetière Ricoleta. - Désolée Père Lachaise, vous n'êtes plus le seul. - Les monuments, pour la plupart en pierre sculptée, y sont entretenus avec soin par les riches familles ou, pour être plus exacte, par leurs domestiques. René et moi avons pu le constater en apercevant un bourgeois d'un certain âge devant le tombeau familial parler tranquillement au cellulaire tout en surveillant sa jeune domestique à ses pieds (et à quatre pattes s.v.p.) qui astiquait l'endroit.

Nous avons préféré retourner rapidement admirer les détails de ces magnifiques monuments et fouiner par leurs portes vitrées pour calculer les tombes empilées ou encore, dans les quelques tombeaux laissés à l'abandon, apercevoir des ossements. As-tu vu René, on voit un tibia !! , une pointe de faux effroi dans le ton, « Heinnn!... Anne, t'es certaine que c'est le tibia ? », « Ché-tu moi ! mais c'est un vrai de vrai os en tout cas ». Vous imaginez les heures de plaisir pour les gamins que nous devenons quand nous mettons les pieds (en autant que ce ne soit pas par devant) dans un cimetière.




Quand nous avons finalement retrouvé notre photographe, il était resté scotché aux deux premières allées. « Il faut absolument que je revienne passer toute une journée ici » nous a-t-il dit encore tout émerveillé par la beauté de ses nouveaux modèles de pierres.


Cimetière Recoleta- suite

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Les Portes du paradis

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Les Anges

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vendredi 18 décembre 2009

Gotham City

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jeudi 17 décembre 2009

René et son nouveau sombrero

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La Boca sin La Boca (suite)

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Nous avons trouvé dès notre arrivée dans notre quartier une sympathique pizzeria familiale. Puisque la journée d'hier fut aussi éreintante qu'excitante avec notre longue balade à bicyclette, et que la marchandise avait déjà été testée, nous sommes retournés souper dans cette fameuse pizzeria.

Une poignée de vieux habitués s'y étaient donné rendez-vous pour casser la croûte tout en regardant un match à la télé. Le reste de la salle était pratiquement vide et nous étions heureux. La conversation allait bon train entre nous sur ce que nous avions vu dans la journée, la signification de certains mots du menu et sur ce que nous allions commander. Un aimable Sénégalais qui nous avait aidés à commander notre viande la veille chez le boucher est passé sur le trottoir et nous avons échangé quelques mots par la fenêtre ouverte à côté de notre table. En voyage, il est agréable de s'installer, d'avoir ses habitudes et de revoir certains visages. Nous aimons faire notre nid, même en voyageant.

Après notre délicieux repas, lorsque fut venu le temps de payer notre addition, j'ai voulu prendre mon sac à bandoulière que j'avais déposé sur le dossier de ma chaise. Ma main est restée vide et mes yeux se sont ouverts très très grands. François, assis juste en face, m'a regardée d'un air intrigué. Mon sac j'ai dit. On m'a piqué mon sac, merde !!!

Je me suis alors rappelé avoir senti un léger frôlement sur mon épaule une heure plus tôt et m'être retournée pour remarquer un quarantenaire qui venait de s'installer dos à nous à la table voisine. J'ai bien trouvé cette attitude étrange puisque pratiquement toutes les tables étaient disponibles sauf celles des petits messieurs, mais je ne voulais pas être parano.

C'est ma première expérience de vol en voyage. Pas le fun pan-tou-te. L'adrénaline dans le plafond, j'ai passé une grande partie de la nuit à essayer d'analyser la situation et à me remémorer tous les détails du souper. Cet homme, je suis la seule à l'avoir remarqué et moi-même je ne l'ai jamais vu ni entrer ni sortir du restaurant. Je suis cependant persuadée que c'est lui et je suis aussi persuadée que nous sommes équipés pour sentir le danger. Aussi, la prochaine fois qu'une attitude ou un geste me paraîtra étrange, je serai aux aguets.

Ne vous inquiétez pas pour les conséquences matérielles de cette fâcheuse aventure, car j'avais eu la prudence de conserver mon passeport et ma carte de crédit ailleurs que dans mon sac et, même si j'ai perdu mon joli boîtier de lunettes$$$ George Laoun, celles-ci étaient fort heureusement restées sur mon nez. Quel soulagement ! Faire la Patagonie à demi aveugle, vous vous rendez compte.

La Boca sin La Boca

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Plus nous découvrons la ville, plus nous nous félicitons d'avoir choisi le quartier de San Telmo pour notre séjour ici. Nous avons plein de petits commerces à proximité et il y a de l'ambiance. Sans compter notre balcon-squat sur lequel nous restons en contact avec vous bien-aimés lecteurs et voyageurs virtuels. Hier nous est venue l'idée de visiter le quartier de la Boca (là où l'on retrouve ces fameuses maisons de tôles peintes de toutes les couleurs) en bicyclettes, mais la jeune femme qui nous les louait nous l'a nettement interdit. D'accord, pas de Boca à bicyclette.

Souples que nous sommes, nous avons donc changé nos plans et avons fait une grande balade dans le quartier Porto Madero (ancien port de Buenos Aires) où se trouve un immense parc marécageux, un genre de réserve naturelle d'oiseaux, serpents, iguanes et insectes affamés de touristes.


Il faut comprendre que les vélos sont peu nombreux dans cette grande ville et qu'avec l'outillage photographique de François et le look de René, nous ne passons pas inaperçus. Aussi quand un automobiliste a pris la peine de s'arrêter et de nous interpeller, nous pensions que nous prenions trop de place sur la rue ou que nous avions commis quelque impair routier. Mais l'homme nous a plutôt gentiment prévenu en anglais de faire très, mais alors là, très attention à notre caméra bien en vue à la taille de François. C'est compris. Nous serons très prudents. Mais ne l'étions-nous pas déjà suffisamment ? Muchos gracias senor. Ils sont vraiment sympas ces Argentins.

Nous avons poursuivi notre route jusqu'au parc tout en regardant les édifices s'éloigner et les hautes herbes des marais prendre la place qui leur revient. La tranquillité et l'aspect sauvage du lieu faisaient contraste avec la ville tout à côté.



On aurait dit que les îles de Boucherville étaient déménagées dans le Vieux port de Montréal si on veut absolument comparer. Sous un soleil de plomb et de multiples piqûres d'insectes protégés, nous avons continué notre route jusqu'au quartier Ricoleta.
 Vroum, vroum, vroum su mon ti becyk...

 (À suivre...)

mercredi 16 décembre 2009

Femmes aux balcons

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Un cavalier dans la ville

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Jour 3 - Centro

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Nous partons pour une promenade vers le centre-ville. Les édifices poussent en hauteur et la ville se transforme.





mardi 15 décembre 2009

Vitrine d’antiquaire

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Nous sommes dans le quartier des antiquaires et il y a une foule de choses à photographier dans leurs vitrines hétéroclites.


Carte postale

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Je n’ai pu m’empêcher de photographier ces bouteilles que l’on retrouve en cartes postales un peu partout dans la ville.


Zapatos en Spécial

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Un vendeur de rue a trouvé une façon simple et élégante de vendre ses souliers.

San Francisco: la première énigme

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Cette statue se trouve à l’entrée d’une très belle église baroque où il est interdit de prendre des photos. Et comme René notre guide spiritueux sur tout ce qui touche à la chrétienté nous a expliqué, il y a un paradoxe dans cette phrase. Lequel? Et oui, vous êtes devant notre première énigme! Bonne chance...

Impressions matinales

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Curieux tout de même que de se retrouver dans un pays où il aura fallu mettre 15 heures de vol pour se rendre et de boire son café matinal en lisant Cyberpresse tout en partageant ses expériences en direct avec vous. Vous me direz que c'est parce que nous sommes en ville et qu'il en sera tout autrement en Patagonie et vous aurez raison. Aussi bien profiter maintenant de notre toute moderne cyberproximité.
À ce propos, nous avons reçu plein de commentaires et d'appréciations de votre part et ça nous a fait chaud au coeur. Ainsi motivé par votre réponse, François s'en est donné à coeur joie hier soir pour vous préparer d'autres photos.
Puisque nous avons trois semaines devant nous à Buenos Aires, rien n'est moins sûr que notre emploi du temps que nous improvisons au gré de notre fantaisie. Aussi, je ne peux vous annoncer le programme de la journée. Et puis, les hommes dorment encore. Tiens, les autobus sont vachement bruyants ce matin.

lundi 14 décembre 2009

L’amour rend flou

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Y mucho màs... Andre

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En arrivant à Buenos Aires, c’est chez André qui se trouve juste en face de notre appartement que René est allé chercher trois empanadas au poulet pour nous sustenter.

chapeaux de rue

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Fiesta sur Defensa

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Nous voilà donc installés à Buenos Aires et ravis de notre bel et coloré appartement, situé dans le quartier animé de San Telmo. À notre arrivée, nous avons été impressionnés par l'accueil des Argentins qui avaient organisé (certainement juste pour nous) une parade de percussionnistes et de danseuses en strings sur la rue Defensa située juste à côté de notre appart. C'est donc au son des tam-tams et le sourire grand comme ça dans le visage que nous avons passé nos premières heures dans ce pays.

La ville de Buenos Aires nous laisse donc une agréable première impression. Nous aimons les immeubles néo-classiques décrépits ou restaurés et l'esprit festif des Argentins. Étrangement, la ville n'est pas très bruyante (j'ai entendu un seul coup de klaxon jusqu'à présent). Hier, nous nous sommes baladés toute la journée toujours sur la rue Defensa qui devient piétonne tous les dimanches et se transforme en un immense souk où les artisans vendent leur production aux passants.

Inutile de dire que René était comme un poisson dans l'eau dans ce commerce à ciel ouvert, François filmait et photographiait et que, de mon côté, j'étais déjà saturée après 30 minutes, mais comme nous a dit René «c'est ici que ça se passe» et il avait raison. On aurait dit que tous les piétons de la ville se retrouvaient sur la même rue.

Arrivés à la Place de Mai, sorte de Place de l'étoile, nous nous sommes reposés en regardant les enfants jouer et les pigeons se faire la cour autour de la fontaine.

François et moi sommes repartis du côté de l'appart pour poursuivre notre cour d'espagnol tandis que René qui n'en avait pas encore assez a continué son chemin. Je vous laisse avec René pour qu'il vous raconte ces heures à déambuler dans les rues animées de Buenos Aires.
Anne
***
 20 heures, hier soir, de retour sur la rue Defensa ou les commerçants remballent leurs pactoles et laissent la place aux musiciens qui font danser les noctambules sur un air de fête. L'alcool aidant, les noceurs qui ne veulent pas que la fête s'arrête, défient les autorités qui doivent remettre la rue aux automobilistes. Il se joue alors un duel entre les policiers et l'orchestre de rue qui joue de plus en plus fort pour enterrer le son des sirènes. Soit dit en passant, les policiers n'étaient pas du tout répressifs et très mignons dans leurs uniformes. Pendant plus d'une heure, les danseurs torses nus (ouuouuuuu!!!!!), hypnotisés par la musique, et les forces de l'ordre s'affrontent dans une cacophonie qui se termine étonnamment en douceur par un tour du chapeau au son des applaudissements de la foule en liesse. 22 heures, nous adoptons le rythme du pays en soupant d'un steak accompagné de deux bonnes bouteilles de vin argentin. À manger si tard, disons que les rêves sont plutôt étranges et abondants.
Viva Argentina !
René