vendredi 26 février 2010

Ombres et lumières

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jeudi 25 février 2010

Ciels

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mercredi 24 février 2010

Fitz Roy : La montagne qui fume

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Juste avant de quitter El Chalten, nous réussissons à entrevoir une portion du Fitz Roy.


mardi 23 février 2010

La forêt enchantée

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lundi 22 février 2010

Fitz Roy Suite

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dimanche 21 février 2010

Fitz Roy

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Ce n'était pas mon idée d'aller au Fitz Roy (cerro Chalten). Même que je me suis fait pas mal prier étant donné que ça signifiait beaucoup de route (430 km aller-retour) et aucune garantie de le voir. Le Fitz Roy est un haut lieu d'alpinisme, même que cette montagne a la réputation (voir Wikipedia) d'être la plus dure au monde à gravir compte tenu de la compacité du granit qui la compose et des conditions climatiques extrêmes qui y règnent en permanence (cerro Chalten signifie «montagne qui fume»). Dans notre trio, je ne vois aucun adepte des crampons. René fait de la randonnée en chaussures de cuir. Vous comprendrez mon scepticisme.

J'étais donc très réticente jusqu'à ce que René me mette les choses en perspective.
- Durant ce voyage Anne, tes incontournables étaient le Torres del Paine et les glaciers, ben moi c'est le Fitz Roy!
Ça m'a sciée. J'étais K.O. Que voulez-vous répondre à un tel cri du coeur ? J'ai regardé ses souliers de danse et j'ai bien sûr fermé ma gueule.

Tôt le matin, nous quittons El Calafate pour El Chalten, lieu de départ des randonneurs et alpinistes. Heureusement, malgré le vent, le ciel est dégagé et la route (la mythique 40) est encore une fois splendide. C'est là que nous voyons d'ailleurs un drôle de pictogramme nous informant de ce que nous savons déjà. Nous devons quitter la 40 pour prendre une route qui longe le lac Viedma dans lequel se jette un glacier du même nom que nous apercevons au loin. Il n'y a pas à dire, c'est toujours un régal pour les yeux de se promener dans cette région.

Au loin le glacier Viedma.


Arrivés à El Chalten, curieux village qui semble voué exclusivement à l'exploitation touristique et sportive du Fitz Roy, nous allons à l'information touristique où nous remarquons un homme en train de photographier une photo du Fitz Roy... Nous comprenons que nos chances de le voir sont pratiquement nulles.

Ce qui me rassure tout de même, c'est que nous pouvons faire une randonnée pédestre de quelques heures jusqu'à un point de vue sur le Fitz si jamais celui-ci veut bien se montrer. Ce sentier nous offre une superbe vue sur le Rio de las Vueltas serpentant dans la vallée. Le temps de faire une bonne partie de la montée, le ciel s'est entièrement couvert (bien sûr!) et le vent et le crachin ont commencé (misère!). J'appréhende la suite. Une autre randonnée sous la pluie par grands vents avec un nuage de brouillard juste au bout comme panorama, non merci, j'ai déjà donné. Je décide de redescendre, mais je change d'avis en regardant René et François continuer de leur côté. L'idée de me retrouver seule dans la bagnole à attendre mes deux hommes pendant des heures ne m'inspire pas vraiment. Je préfère encore bouger sous la pluie.

Grande préparation avant l'expédition.

El Chalten vu de notre sentier.

Anne doute...


Nous nous sommes finalement rendus au point de vue sur le Fitz Roy évidemment caché ce jour-là comme 360 autres jours de l'année. Cela n'a rien enlevé au plaisir que nous avons eu à faire la route tous les trois, connaître un peu le village de El Chalten, manger une bonne pizza, marcher dans la forêt et faire des photos. Même qu'en partant, le Fitz Roy, en nous dévoilant un peu de ses attraits, nous a presque dit « à la prochaine fois ».