samedi 2 janvier 2010

René s'en crisse....

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Lost in translation

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Nous avons loué un magnifique appartement sur la rue Bolivar dans lequel chaque pièce est décorée avec goût, le nôtre en tout cas. On sent qu'une personne s'est amusée ici, alors nous avons pris la relève en nous mettant en scène dans ce décor théâtral et terriblement photogénique. Voici une petit visite débridée à travers les différentes pièces de notre maison chérie de Buenos Aires dans le sympathique quartier de San Telmo.

j esperar a mi marido
Tout vient à point à qui sait attendre.


Hola!
Tire sur la chevillette...


No me siento a gusto
T'as de beaux yeux tu sais...


todavia no tengo el pelo seco
Tape la pomme, tape la poire, pousse l'ananas, chante des niaiseries.


My cherie eres como tu padre ha
Elle. Avait. De tous petits petons...


¿Hay descuentes para estudiantes?
Rosetta x 3


Si.  Si 47 %
J'suis de bonne humeur, l'école est finie. J'suis de bonne humeur...


Nuestra escalera es de color rojo y negro
Tant qu'il y aura qu'chose dans le frigidaire...


Quires que limpio los platos
François sort de sa caverne.


¿Te gusta cocinar ?
René charcute, Anne chaudronne et François picole.


Non me gusta mucho beber
Salute!


Una autre botella de vino tinto porfavor
Champagne, vin ou bière, nous ne sommes pas regardant.


Iban a tomar los que beben AA para Su salud
Feliz ano nuevo 2010
On trinque à la nouvelle année avec vous les amis!

Textes en espagnol : René Ménard

vendredi 1 janvier 2010

Il neige sur Buenos Aires

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(Musique : Yann Tiersen, Le Banquet)

C'est ainsi tous les ans paraît-il.
Pour souligner l'année qui se termine, les portenos jettent par milliers des papiers déchirés par leurs fenêtres ouvertes. Du coup, dans le quartier des affaires, on se retrouve sous une étonnante neige de papier. Hallucinant, polluant, mais superbe.

Nous profitons de cette neige inespérée et inattendue, chers amis qui nous avez suivis jusqu'ici, pour vous faire nos meilleurs voeux de bonheur et d'amour en cette nouvelle décennie qui commence. Que la vie vous surprenne en beauté en 2010!

François, René et Anne

mercredi 30 décembre 2009

Spécial Popa ou les vidanges à Buenos Aires

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En soirée, on a sonné à notre porte. Drrrriiing! (Même les sonnettes roulent les «r» ici.) Puisque notre balcon donne sur la rue, René s'y est précipité pour voir qui cela pouvait-il être. J'entends René me crier « Anne ! Le vidangeur dit qu'on doit payer pour qu'il ramasse nos sacs !!!», « heiiiiinnnn !!!? » et moi de me ruer sur le balcon pour voir le saugrenu vidangeur.
Croyant sans doute que j'étais la soeur économe de la maison et qu'il aurait plus de succès avec moi, il me répète exactement la même chose qu'à René. Nous nous sommes regardés René et moi et avons sorti notre arme la plus efficace ici contre les arnaqueurs en tout genre. Une arme qui clos en général la conversation « no habla espagnol ! ». Il nous a répondu découragé par un vague geste de la main et nous a tourné le dos pour sonner à une autre porte.

S'en est suivi une longue conversation entre nous trois sur la possibilité de devoir payer ou non les vidangeurs alors que les consignes concernant l'appartement que nous avons loué n'en parlent pas. Il faudra quand même s'en assurer, car nous ne voulons surtout pas nous retrouver honnis par ces travailleurs qui font un boulot très ingrat particulièrement ici.

La consigne de notre appartement veut que chaque soir de la semaine nous déposions nos sacs d'ordures sur le trottoir entre 20 h et 21 h. Jusque là, pas de problème. Mais nous avons été sidérés de constater que lorsque les sacs se retrouvent sur le trottoir, des personnes extrêmement démunies se mettent à éventrer les sacs et à fouiller leur contenu. Ils laissent derrière eux une rue et des trottoirs jonchés de détritus. Ces éventreurs de sacs ne récupèrent pas tant des objets comme cela arrive chez nous, mais surtout de la nourriture(!)... Dans notre quartier, nous avons vu entre autres une famille avec 4 jeunes enfants se livrer à cet exercice. Une famille complète de six personnes vit ici dans la rue, se promène avec ses quelques possessions et s'alimente à même les ordures. René qui a beaucoup voyagé dit que c'est la première fois qu'il voit ce genre de rituel. Une chose est sûre, on ne peut rester indifférent devant tant d'indigence. Cette image restera gravée en moi longtemps.

Ils sont sans doute nombreux à manquer ainsi du nécessaire le plus élémentaire, car à 22 h tous les sacs dans le quartier se retrouvent éventrés et leur contenu éparpillé. Un vrai saccage. Curieusement, il est étonnant de constater le lendemain que presque tout a été ramassé et nettoyé. Comme si ce rituel quotidien d'épandage d'ordures disparaissait au lever du jour avec les mauvais rêves.

mardi 29 décembre 2009

lundi 28 décembre 2009

Enigma número tres

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Complétez la phrase...

Retour sur le PROA

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Vue de la terrasse du café du centre PROA dans le quartier La Boca.

Cabot de Boca

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