samedi 9 janvier 2010

La croisière s'amuse

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Dans les trois prochains jours, nous serons en mer et il nous sera difficile, voire impossible, de répondre à vos commentaires. Cependant, nous avons déjà programmé quelques billets sur la Terre de feu pour vous divertir en notre absence.
À notre retour, nous pourrons fièrement porter un anneau d'or à notre oreille droite. René veut absolument que je vous demande pour quelle raison.

vendredi 8 janvier 2010

Énigme Barbie

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Partout à travers le monde chacun adapte l'icône américaine Barbie et cette idée passionne notre amie Brigitte, spécialiste en Barbie, aussi René s'est-il arrêté ici en pensant à elle et lui a choisi une poupée. Laquelle est-ce?

Palacio Barolo

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Voici un étrange et magnifique édifice à bureaux sur lequel sont tombés par hasard François et René. Le riche italien Luis Barolo qui l'a fait construire au début du XXe siècle craignait que l'Europe soit entièrement détruite par d'éventuelles guerres et voulait garder vivante la mémoire de Dante et sa Divine Comédie. Aussi, tout l'immeuble est une sorte de métaphore au texte.









jeudi 7 janvier 2010

Edificio Alas

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Les givrés s'emportent

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mercredi 6 janvier 2010

mardi 5 janvier 2010

Impossible de lui résister

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En nous baladant dans le quartier Palermo Vuejo où se retrouvent les boutiques de jeunes designers argentins et des cafés plutôt touristiques, nous sommes tombés sur une galerie de photos contemporaines qui nous a particulièrement inspirés.

La galerie est située à l'étage et on y accède par un étroit et bel escalier de marbre. Comme dans toutes les habitations de cette ville que nous avons visitées jusqu'à présent, les plafonds y sont extraordinairement hauts (plus ou moins 12 pieds), sans doute pour conserver la fraîcheur des pièces. L'espace entièrement blanc sauf l'antique parquet et la terrasse sur les toits nous a séduits et nous y avons passé un bon moment. C'est là d'ailleurs qu'un divan de cuir avec du panache nous a fait de l'oeil et donné envie de jouer un peu avec lui.

Pause au paradis

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Il y a parfois des moments magiques dans la vie, qu'importe où l'on se trouve. Comme l'autre jour alors que nous revenions d'une longue marche à découvrir un autre quartier particulier de cette ville dont les multiples facettes ne cessent de nous surprendre. 


Donc, nous passions par la place de Mai vers les 19 h en retournant tranquillement à la maison lorsque nous avons remarqué un attroupement à la Cathédrale Metropolitana, une sorte de bâtiment colossal ressemblant davantage à un temple grec qu'à une église. Nous sommes rentrés. L'église aussi belle à l'intérieure que quelconque à l'extérieur était déjà bondée et des personnes tenant une chaise à la main, tentaient de se trouver une place dans les allées. 


De toute évidence, un important concert se préparait. Les caméras étaient en place pour filmer le tout. Après avoir consulté le programme, nous avons décidé de nous installer tous les trois sur la marche d'une chapelle d'où nous ne voyons absolument rien. Qu'à cela ne tienne, l'entrée était gratuite et nos jambes avaient besoin d'un peu de repos. Quand les cordes du Camerata Bariloche et les voix de la coral de Buenos Aires ont entamé le premier morceau de Johann Sebastian Bach, la magie a opéré et là, plus rien d'autre n'existait que cette musique grandiose dans ce lieu doré et étrangement familier même ici à l'autre bout du monde puisque nous avons l'habitude de la magnificence des églises catholiques. François a sorti sa caméra pour filmer ce qu'il pouvait tandis que René et moi fermions les yeux pour nous laisser envahir par cette musique certainement écrite et jouer pour un Dieu que j'ignore, mais qui habite l'âme de ces artistes qui nous transportent au paradis.

lundi 4 janvier 2010

Le petit prince

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Sur le traversier du retour, Buenos Aires apparaît à l’horizon.

En revenant à Buenos Aires en pleine heure de pointe, coincés dans le trafic, j'ai vu un jeune et beau garçon aux jambes en bâton de Popsicle parlant avec une dame que j'ai d'abord prise pour sa mère. La femme s'est dégagée et j'ai pensé que son fils lui faisait le grand jeu, comme un enfant peut le faire quand il n'obtient pas ce qu'il désire. Ses grands yeux fixes et hagards me donnaient l'impression qu'il était mentalement diminué. Il est entré dans un snack, a parlé avec la serveuse qui lui a refusé manifestement ce qu'il voulait. Un client lui a alors tendu ce qu'il restait de son sandwich. L'enfant l'a pris et est sorti du snack, les bâtons de Popsicle mal assurés, tout en mangeant le reste de sandwich qu'on venait de lui donner. De notre taxi, nous avons assisté à cette scène qui n'a duré que quelques secondes. L'enfant avait, à vue de nez, tout juste 11 ans et était en réalité drogué jusqu'aux oreilles et non pas déficient comme je le croyais d'abord. Un enfant de la rue. Complètement paumé et seul. Seul... Comment peut-on se retrouver seul et drogué à 11 ans ? J'ai senti comme une étrange douleur au ventre.

Je ne sais pas pourquoi, ça m'a fait penser au chien jaune de la plage et j'ai comparé ce que ça me faisait. Je me trouvais trop sensible, sans doute me fallait-il analyser. J'étais triste pour l'un et j'avais mal pour l'autre. J'étais surtout impuissante.
C'était beaucoup pour une seule journée.

Les nuitards sur leurs motos

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Un peu de verdure...

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dimanche 3 janvier 2010

Une perle en Uruguay

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En arrivant au port, vue du quai, Colonia ne paie pas de mine, mais lorsque nous entrons dans la vieille partie de cette petite ville côtière, surprise !

Les rues pavées et plusieurs constructions de pierres taillées datent du début de la colonie portugaise. L'ombre des platanes garde une certaine fraîcheur partout. Charmant comme tout. On comprend alors pourquoi cette petite enclave autrefois portugaise est classée patrimoine mondial de l'UNESCO. Quelques habitations ont été restaurées, mais plusieurs ont été abandonnées et sur lesquelles la patine du temps raconte sa propre histoire, celle que vous inventerez.


Plusieurs vieilles bagnoles datant des années 1950 ont été tout simplement larguées au hasard des rues ajoutant au charme vieillot de l'endroit. D'ailleurs, à ce propos, peu de voitures y circulent et l'endroit est plutôt calme. - en tout cas durant la semaine, car c'est un endroit très prisé par les portenos les fins de semaines.


Nous avons pris notre sens du ridicule à deux mains et avons loué, enthousiastes et hilares, un car de golf pour nous balader à travers la ville. Quant à être touristes, soyons-le à fond. C'est comme ça que nous avons découvert à la sortie de la ville une arène de toréros en ruines où nous avons fait quelques photos et aussi d'anciens trains britanniques vieux de deux siècles qu'un sympathique Uruguayen s'activait à transformer en salon de thé. On dirait que là-bas on rentabilise le passé. Plutôt que de s'en défaire, on l'utilise à d'autres fins. Comme ces vieilles bagnoles dans lesquelles on a planté des lauriers.


« Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé » dit Saint Exupéry dans Le Petit prince et c'est trop vrai.


Puisque la plage y est vaste et invitante, nous avons fait une pause où nous avons rencontré un chien jaune enjoué et très attachant qui, de toute évidence, se cherchait un maître et faisait ce qu'il fallait pour être adopté. J'avais le coeur gros quand, après une heure à sympathiser avec lui, nous sommes partis. Lui-même n'en revenait pas que nous repartions comme nous étions arrivés. Il a couru derrière notre ridicule car de golf jusqu'à frôler la crise cardiaque en jappant. C'est con, j'en ai encore les larmes aux yeux en y repensant.
Le prochain chien que je rencontre qui ne semble appartenir à personne, soyez assurés que je ne lui adresserai pas la parole.


Plaza de Toros‎

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Les voitures ornementales

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Dans le vieux quartier de Colonia, les voitures anciennes deviennent des objets de décoration.





Ou des jardinières...