Il y a parfois des moments magiques dans la vie, qu'importe où l'on se trouve. Comme l'autre jour alors que nous revenions d'une longue marche à découvrir un autre quartier particulier de cette ville dont les multiples facettes ne cessent de nous surprendre.
Donc, nous passions par la place de Mai vers les 19 h en retournant tranquillement à la maison lorsque nous avons remarqué un attroupement à la Cathédrale Metropolitana, une sorte de bâtiment colossal ressemblant davantage à un temple grec qu'à une église. Nous sommes rentrés. L'église aussi belle à l'intérieure que quelconque à l'extérieur était déjà bondée et des personnes tenant une chaise à la main, tentaient de se trouver une place dans les allées.
De toute évidence, un important concert se préparait. Les caméras étaient en place pour filmer le tout. Après avoir consulté le programme, nous avons décidé de nous installer tous les trois sur la marche d'une chapelle d'où nous ne voyons absolument rien. Qu'à cela ne tienne, l'entrée était gratuite et nos jambes avaient besoin d'un peu de repos. Quand les cordes du Camerata Bariloche et les voix de la coral de Buenos Aires ont entamé le premier morceau de Johann Sebastian Bach, la magie a opéré et là, plus rien d'autre n'existait que cette musique grandiose dans ce lieu doré et étrangement familier même ici à l'autre bout du monde puisque nous avons l'habitude de la magnificence des églises catholiques. François a sorti sa caméra pour filmer ce qu'il pouvait tandis que René et moi fermions les yeux pour nous laisser envahir par cette musique certainement écrite et jouer pour un Dieu que j'ignore, mais qui habite l'âme de ces artistes qui nous transportent au paradis.
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