Situé sur la Place San Martin et inauguré en 1936, cet édifice à appartements a été déclaré monument historique national en 1999. Ce gratte-ciel a été pendant plusieurs années l’édifice le plus haut d'Amérique du Sud.
Commandé en 1934 par Corina Kavanagh, celle-ci a investi son héritage dans la construction du bâtiment. La légende veut qu’elle l'ait fait construire pour se venger de la famille d'un ancien amoureux.
Corina et le fils Anchorena, une riche famille aristocratique qui habitait Place San Martin, étaient amoureux, cependant la mère du garçon désapprouve la relation et s'assure que son fils y mette fin. Par dépit, Corina fait ériger ce gratte-ciel tout près de l'église qui est en fait le mausolée familial des Anchorena de façon à ce que de leur fenêtre, ils ne puissent plus voir l'église.
Commandé en 1934 par Corina Kavanagh, celle-ci a investi son héritage dans la construction du bâtiment. La légende veut qu’elle l'ait fait construire pour se venger de la famille d'un ancien amoureux.
Corina et le fils Anchorena, une riche famille aristocratique qui habitait Place San Martin, étaient amoureux, cependant la mère du garçon désapprouve la relation et s'assure que son fils y mette fin. Par dépit, Corina fait ériger ce gratte-ciel tout près de l'église qui est en fait le mausolée familial des Anchorena de façon à ce que de leur fenêtre, ils ne puissent plus voir l'église.
Corina Kavanagh habitait tout le 14e étage (étage avec terrasses).
Voici un lien pour voir à quoi ressemble l’intérieur de l’appartement du 14e étage actuellement.
4 commentaires:
J'aime beaucoup. L'architecture mais aussi l'histoire qu'elle contient. Ça me fascine. J'imagine la détermination vengeresse de cette femme. Quel machiavélisme! Elle a dû jubiler et savourer chaque instant de "son oeuvre"...
C'est criant sur cette photo: un petit bout de clocher qui dépasse, écrasé par la majesté de l'édifice Kavanagh. L'Église devient servante et Corina s'érige en reine, s'imposant en permanence à la vue de la "belle-famille" détestée, et même à celle de ses morts.
Quelle audace!
On dirait un (soap)opéra. Avec un soupçon de tango. Du coup, j'ai envie de baptiser cet édifice "Le Tangopéra".
Morale de l'histoire: ne jamais provoquer une femme amoureuse... :D
En regardant le début de la vidéo du 14e, j'allais dire :"ils ont du goût à cet étage". Mais finalement, après les 7mn complètes de visite, je trouve ça très froid. Ça manque d'âme. C'est juste un étalage de design moderne, présenté pour de jolies photos sur papier glacé destinées à un magazine déco de luxe.
Le propriétaire exhibe son bijou immobilier avec la même fierté qu'il exhiberait sa dernière Lamborghini. 2 ans de sa vie, dit-il, mais vit-il vraiment dedans?
2 ans d'investissements financiers pour le "Luxury Lord", certainement, entre les mains des artisans les plus tendance du moment, sans doute, mais au-delà de ça, on n'a pas réellement l'impression que Lordy y séjourne plus de 2 jours par mois...
Quel dommage, la terrasse est sensationnelle! Enfin la vue, parce que l'aménagement laisse à désirer.
Bref, je préfère de loin les appartements que vous avez loués durant votre séjour; eux ils avaient un vrai cachet. :)
N'est-ce pas fascinant Manuela, un pied de nez qu'elle leur a fait et pas petit le pied de nez, hein, en permanence dans leur fenêtre. C'est une belle vengeance. La création a de ces moteurs parfois...
Je suis d'accord avec toi, le décor actuel du 14e étage ressemble à une salle de montre. Je trouve l'ensemble de mauvais goût, où sont les menus objets qui rappellent la présence du propriétaire? Les terrasses sont incroyables par contre.
«Le tangopéra», j'aime ça. :-)
Ça me fait penser à a un bâtiment à Montréal que j'ai toujours trouvé très beau pour le même type d'étages en retrait progressif:
http://bilan.usherbrooke.ca/voutes/voute3/sunlifemontreal_1930.jpg
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