Nous voilà donc installés à Buenos Aires et ravis de notre bel et coloré appartement, situé dans le quartier animé de San Telmo. À notre arrivée, nous avons été impressionnés par l'accueil des Argentins qui avaient organisé (certainement juste pour nous) une parade de percussionnistes et de danseuses en strings sur la rue Defensa située juste à côté de notre appart. C'est donc au son des tam-tams et le sourire grand comme ça dans le visage que nous avons passé nos premières heures dans ce pays.
La ville de Buenos Aires nous laisse donc une agréable première impression. Nous aimons les immeubles néo-classiques décrépits ou restaurés et l'esprit festif des Argentins. Étrangement, la ville n'est pas très bruyante (j'ai entendu un seul coup de klaxon jusqu'à présent). Hier, nous nous sommes baladés toute la journée toujours sur la rue Defensa qui devient piétonne tous les dimanches et se transforme en un immense souk où les artisans vendent leur production aux passants.
Inutile de dire que René était comme un poisson dans l'eau dans ce commerce à ciel ouvert, François filmait et photographiait et que, de mon côté, j'étais déjà saturée après 30 minutes, mais comme nous a dit René «c'est ici que ça se passe» et il avait raison. On aurait dit que tous les piétons de la ville se retrouvaient sur la même rue.
Arrivés à la Place de Mai, sorte de Place de l'étoile, nous nous sommes reposés en regardant les enfants jouer et les pigeons se faire la cour autour de la fontaine.
François et moi sommes repartis du côté de l'appart pour poursuivre notre cour d'espagnol tandis que René qui n'en avait pas encore assez a continué son chemin. Je vous laisse avec René pour qu'il vous raconte ces heures à déambuler dans les rues animées de Buenos Aires.
Anne
***
Anne
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20 heures, hier soir, de retour sur la rue Defensa ou les commerçants remballent leurs pactoles et laissent la place aux musiciens qui font danser les noctambules sur un air de fête. L'alcool aidant, les noceurs qui ne veulent pas que la fête s'arrête, défient les autorités qui doivent remettre la rue aux automobilistes. Il se joue alors un duel entre les policiers et l'orchestre de rue qui joue de plus en plus fort pour enterrer le son des sirènes. Soit dit en passant, les policiers n'étaient pas du tout répressifs et très mignons dans leurs uniformes. Pendant plus d'une heure, les danseurs torses nus (ouuouuuuu!!!!!), hypnotisés par la musique, et les forces de l'ordre s'affrontent dans une cacophonie qui se termine étonnamment en douceur par un tour du chapeau au son des applaudissements de la foule en liesse. 22 heures, nous adoptons le rythme du pays en soupant d'un steak accompagné de deux bonnes bouteilles de vin argentin. À manger si tard, disons que les rêves sont plutôt étranges et abondants.
Viva Argentina !
René
Viva Argentina !
René
4 commentaires:
Jolie jambes sur la 2e photo!! =:o)
Moi ce sont les bas des musiciens que j'aime, ça me fait penser à des bas de ninjas, comme ceux que portaient les danseurs/moines Shaolin dans Sutra:
http://www.dansedanse.net/DDA_0910/fr/Cie_Cherkaoui.php
D'ailleurs le spectacle était superbe!
Salut les Ponchos,
Du vrai beau monde... pas de photoshop!
Merci à votre trio de nous faire partager ces jolis textes, photos et idées.
Cousine Isabelle
@Manuela : Je suis crampée! C'est pareil!!! Trop drôle.
@Isabelle : Bienvenue cousine ! Peux-tu envoyer l'adresse du blogue à tes parents, car je ne l'ai pas. Merci! Bises.
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